Notre top 6 des spécialités toulousaines !
Autour de la Parenthèse

Notre top 6 des spécialités toulousaines !

Publié le 04-03-2022
#Spécialité

La Croustade

De l’occitan crostada, qui veux dire croutée, la Croustade est l’un des desserts les plus emblématiques de Toulouse. Les plus anciennes Croustades auraient été réalisées au XVIIème siècle, tout comme le Pastis, certains pensent qu’elle tient son origine « maure » à cause de sa ressemblance avec les feuilles de brick.

Déclinable à la pomme ou à la prune elle est constituée d’un empilage de fines pâtes aromatisées au Rhum, à l’eau de vie mais surtout à l’Armagnac, produit fréquemment utilisé dans le Sud-Ouest !

Sa préparation est délicate et assez longue, la pâte est une première fois travaillée au batteur, puis battue à la main, elle est par la suite mise plusieurs heures au réfrigérateur pour ensuite être de nouveau travaillée, c’est un savoir-faire qui se transmet de générations en générations !

Le Fénétra

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Peu consommé par les Toulousains, le Fénétra est le gâteau que tous les touristes recherchent lors de leur visite dans la ville rose ! Composé de meringue, de poudre d’amande et d’écorces confites, sa vraie recette est détenue secrète par quelques grandes maisons de pâtisserie pour que ce savoir-faire soit transmis et reste Toulousain.

Ce gâteau gourmand tient son origine de l’époque Gallo-Romaine. Il est consommé lors de la fête des morts, son nom est dû aux manifestations appelées Feretralia, qui se déroulent en Mars à Toulouse. Cette fête fut surnommée Le Grand Fénétra et est désormais plus festive. Des jeux et spectacles sont organisés et à la fin on consomme le Fénétra.

L’alicuit de canard

L’alicuit ou « alycot » en patois gascon, est historiquement un ragout préparé dans les fermes pour les travailleurs après une journée de dur labeur. Les paysans avaient l’habitude d’y mettre tous les morceaux qui n’était pas utilisés lors de la confection de canard gras, c’est-à-dire les ailes et les cous (ale y cot en patois gascon), mais aussi les têtes et les pattes.

Aujourd’hui l’alicuit est cuisiné avec des abattis, des manchons ainsi que des gésiers. Le tout est mijoté dans un bouillon dans lequel on inclut du vin blanc, des olives et des carottes.

Comme la grande majorité des plats du Sud-Ouest, la recette originale est conservée et transmise de générations en générations.

La Violette de Toulouse

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Emblème de la ville rose, la violette est très présente dans la culture culinaire Toulousaine. Déclinable en sucrerie, liqueur, miel, parfum et encens, c’est un produit immanquable !

Les débuts de l’histoire de la violette sont encore mal connus, on estime que sa découverte remonte en 1854. La légende Toulousaine raconte que la violette serait arrivée à Toulouse grâce à un soldat piémontais qui aurait offert une violette à sa bien aimée dans la commune de Saint-Jory.

Cette fleur doit sa survie aujourd’hui à quelques passionnés qui continuent à cultiver et commercialiser ce produit pour conserver ce patrimoine.

La Saucisse de Toulouse

On ne peut pas parler des plats typiques Toulousain sans parler de la Saucisse de Toulouse ! Connue et reconnue dans toute la France, la Saucisse de Toulouse tient sa réputation d’une parution en 1970 dans le célèbre guide culinaire Gault & Millau.

Pendant longtemps la saucisse de Toulouse a été imitée. En 2001 on décide de protéger ce savoir faire en lui octroyant le label de « véritable Saucisse de Toulouse » permettant à quiconque voulant utiliser cette appellation à suivre un cahier des charges bien précis.

Souvent imitée, jamais égalée, la véritable saucisse de Toulouse est composée de viande de porc fermier du Sud-Ouest avec de l’épaule, 75% de jambon maigre et 25% de gras. En cassoulet ou accompagnée de lentilles, elle se déguste de différentes façons !

Le Cachou Lajaunie

Que vous soyez Toulousain ou non vous avez forcément déjà vu cette petite boite jaune contenant des confiseries à la réglisse.

Elaborée en 1880 par le pharmacien Léon Lajaunie, elle avait pour but de lutter contre l’halitose (problème de mauvaise haleine). C’est dans sa pharmacie au cœur du vieux Toulouse que Léon Lajaunie a eu l’idée de mélanger de la poudre de cachou (issue de la noix d’arec des Indes Orientales), de la poudre d’iris et de la résine de lentisque. Une fois l’avoir fait sécher, il découpa la pâte obtenue en petits carrés.

En ce qui concerne la boite ronde en métal qui contient les cachous, elle fut créée par Cyrille Caire, un horloger du Gers qui souhaitait que ces confiseries soient facilement transportables dans une poche à gousset. Elle a connu un franc succès et fit son apparition rapidement au cinéma et dans les dessins animés d’après-guerre.

Aujourd’hui encore sa recette est tenue secrète et elle continue d’être fabriquée dans son usine toulousaine à Fontaine-Lestang, on retrouve cette confiserie emblématique dans tous les commerces.

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